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Quand Lenny se fait critique...

23 mai 2015

American Sniper

Director's-Board@Low

Cinéma

 

 

 American Sniper: Un film a abattre ?

 

Le dernier film de Clint Eastwood a fait couler beaucoup d’encre c’est le moins que l’on puisse dire, l’adaptation libre de la biographie du tireur d’élite ayant effectué le plus de tirs létaux de l’histoire de l’armée américaine a en effet divisé l’opinion public,  assassin pour les uns véritable héro pour les autres tout le monde a donné son avis sur la question, alors pourquoi pas moi ?

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Ce film raconte donc le destin sanglant et tragique de Chris Kyle un tireur d’élite des Navy Seals. Il est comme je le disais plus tôt tiré de la biographie éponyme de Chris Kyle, comme c’est une adaptation libre forcement certaines choses sont pure fiction, par exemple dans le film les premières victimes de Kyle sont un enfant puis une femme en réalité il n’a abattu que la femme mais contrairement au film il n’éprouvera aucuns remords qualifiant même la kamikaze de « démon ».Ainsi il n’apprend pas son premier départ en Irak au milieu de son mariage mais quelques jours après ou encore ce fameux personnage de Mustafa dit « le boucher » ce fameux sniper insurgé et  ex-athlète olympique syrien, n'a jamais existé, il a été créé afin de servir de fil rouge au long métrage.

Il y a donc deux façons de regarder ce film, la première consistant à l’aborder seulement comme un film ne jugeant que l’esthétique, le jeu des acteurs, le scénario, bref juger tout ce que l’on juge habituellement en allant au cinéma. L’autre façon c’est de juger le message qu’il peut véhiculer, la propagande, les enjeux politiques, etc…

Je vais donc essayer de l’aborder sous les deux angles.

 

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Le film…

C’est du Eastwood c’est indubitable!  Dynamique, jouant tantôt sur l’action tantôt sur l’émotionnel et réussissant à marier les deux comme il sait si bien le faire.

Le choix de Bradley Cooper pour tenir le rôle de Kyle est judicieux tant bien pour ce film auquel Cooper apporte toutes ses qualités que pour la carrière de ce dernier qui nous avait habitué ces derniers temps a des rôles avec beaucoup trop cabotinage qui finissait par nous faire oublier que derrière tout ça se cachait un grand acteur.

Comme souvent Clint a ajouté sa patte à la bande son, composant le thème du personnage féminin et laissant à Joseph DeBeasi le soin de s’occuper de la musique additionnelle. La scène finale du film est, elle, illustrée par le titre "The Funeral" écrit par Ennio Morricone pour le western "Le Retour de Ringo".

Bref pour celui qui souhaite regarder un film pour ce qu’il est c’est-à-dire une œuvre cinématographique et rien d’autre ce film peut effectivement apparaître comme un chef d’œuvre tant  tout est parfaitement dosé, visuellement et auditivement léché et les acteurs impliqués.

 

Mais voilà ce film est basé sur des faits réels alors bien sur  nous sommes tenté de nous intéresser au message qu’il véhicule.

 

Le message…

C’est du Eastwood c’est indéniable ! Patriotique à souhait, tout est bon pour nous rallier à la cause de « Shaitan Ar-Ramadi », Kyle éprouvant des remords pour lui donner un visage plus humain, Kyle partant pour l’Irak au milieu de son mariage (Interrompre le plus beau jour de sa vie  pour aller se battre pour sa patrie si ça ce n’est pas être patriote…) mais le pire de tout c’est quand même Kyle décidant de devenir Militaire en voyant les attentats du 11 septembre ( ce qui est totalement faux en plus…). Ça donnerait presque envie de se lever de poser notre main droite sur notre cœur et de chanter «The Star-Spangled Banner » dis donc…

Ce serait presque oublier en quoi consiste son métier et son tableau de chasse (il revendiquait 255 victimes, le pentagone en a reconnu 160). Car oui sa profession était de prendre des vies.

Il est vrai que comme souvent les gentils sont super gentils et les méchants super méchants et pas américains.

N’oublions pas non plus la personnalité de ce bon républicain conservateur de Clint et l’anti-américanisme latent qui a remplacé le rêve américain depuis bien longtemps. Bref tout ça mis bout à bout la polémique peut facilement se justifier.

 

Héro ou simple assassin ?

Moi ce film m’a paru très intéressant pour essayer de comprendre l’état psychologique d’un sniper, un gars qui peut tuer beaucoup de gens dans carrière et de plus très rarement en état de légitime défense car exempt de la notion d’instinct de survie car souvent à l’abris, bien caché, très éloigné de ses victimes et qui tient à bout de lunette la vie de sa cible , je n’ose imaginer les cas de consciences insupportables que cela peut faire naître chez ce type.

En conclusion je dirais que je peux comprendre les détracteurs (et je serais même plutôt d’accord avec eux sur de nombreux points) mais en me faisant l’avocat du diable je dirais que leur vision (et la mienne par la même occasion)  pourrait être différente si un membre de leur  famille (ou de la mienne forcement…) avait pris part au conflit et qu’il  ne devait sa vie qu’a  la précision chirurgicale de Kyle. 

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19 mai 2015

50 Nuances de Grey

 

Director's-Board@Low

Cinéma

 

 

 

50 Nuances de Grey : Mais une seule nuance de sentiment…….l’ennui !

 

 

Voilà, j’ai revu 50 Nuances de Grey pour la seconde fois…

Si vous vivez coupé du monde depuis 18-24 mois peut être me demanderez-vous « 50 Shades of Grey….WTF ?!? »

Alors pour vous je résume…

 Il était une fois Anastasia Steele jeune étudiante en littérature. Un beau jour elle accepte de remplacer sa colocataire et meilleure amie Katherine Kavanagh, pour l’interview de l’année l'homme d'affaires et milliardaire Christian Grey. Jeune PDG séduisant et mystérieux (Non, non ce n’est pas Bruce Wayne...). Par la suite Christian vient à la boutique où Anastasia travaille, prétextant des achats (Corde, Ruban adhésif et attaches style « colliers Colson »...........avouez qu'on dirait quand même une liste de courses de Dexter, non ? Plutôt étrange ce matériel de bricolage pour un milliardaire qui a même quelqu'un qui s'occupe de lui faire ses lacets). Plus tard, alors qu’Ana commence à succomber au charme de l’intrigant Christian, il lui fait comprendre qu’il est un adepte du BDSM et lui propose de devenir sa soumise…  Pour cela un contrat va être rédigé pour permettre de définir les règles et les limites de cette relation. Quel choix fera Ana ?

Plus de 2H… plus de 2H pour ça…

audi4Cette super production Hollywoodienne ressemble à s’y méprendre à un spot de pub (de 2H quand même…) pour des produits de luxe… Tantôt pour des grosses berlines allemandes (Mercedes, Audi) tantôt pour des produits hi-Tech (Iphone, MacBook).    

                                                              Les personnages font complètement cliché, tous les ingrédients de la petite comédie sentimentale par excellence. Le beau milliardaire qui est tout triste et qui rencontre la belle coincée et qui va le faire revivre…Les scènes dont certaines bien dispensables s’enchaînent et s’étirent presque jusqu’à l’infini et finissent par nous endormir. Les dialogues dignes des grandes heures d’ AB Productions nous donnent l’impression d’être dans une parodie qui pourrait s’appeler «Erotic Movie ». 

 

Si dans le milieu on qualifie Dakota Johnson de jeune prometteuse ce n’est pas ce film qui nous montrera l’étendue de son jeu d’acteur en deux nuances, un coup je me mords les lèvres, un coup je lève les yeux au ciel. Et puis ? …………… Et puis rien !

Jamie Dornan beaucoup moins connu pour ses qualités d’acting que pour son physique de jeune premier limite son jeu lui aussi a deux nuances...           Le regard inexpressif ( certainement inspiré par le requin des dents de la mer) et le regard je plisse les yeux. Espérons au moins que pour la suite not’ bon Jamie aura l’audace de prendre quelques cours d’art dramatique afin d’ajouter les 48 nuances manquantes…

Et l’érotisme dans tout ça ?

On nous vend un film aux scènes de sexe choc, à l’érotisme insoutenable………………comment dire………….si attacher les mains de votre partenaire avec une cravate ou des menottes, si lui bander les yeux ou lui donner une fessée vous paraît HOT alors oui mais dans le cas contraire le contenu vous semblera des plus convenu et bien loin des promesses faites pour sa promotion.

L'ambiance musicale, elle, sans être exceptionnelle est quand même très bonne mais de là à dire que c'est parce que c'est le seul point qui n'est pas tiré du livre il n'y a qu'un pas.............que je franchis avec plaisir.

Parce que le livre parlons-en, j'avoue ne pas encore avoir totalement fini le premier tome qui sera également pour moi le dernier. Non parce que j’veux bien être gentil deux minutes mais au bout d’un moment faut aussi penser à préserver son intellect, hein... Il faut quand même savoir qu’au départ il s’agissait d’une fanfiction basée sur l’univers de Twilight (Navet insipide racontant la romance entre une gourdasse et un vampire un brin cucul) et que l’auteur ou devrais-je dire la coupable de cette immondice a fini par réadapté pour en faire une histoire à part entière. Ce « 50 Nuances de Grey » tient d'avantage d'un roman de gare que d'une véritable œuvre littéraire, ça traine en longueur, comme dans le film bien des passages sont dispensables tant ils n’apportent rien à l’histoire et au final…..bah on s'fait sévèrement chier. Il émoustillera certainement  les jeunes filles en fleur et sera parfait pour les mamans qui ont laissé de côté leur épanouissement sexuel. Mais pour les autres il n’apportera rien. Scènes de cul entre deux passages des feux de l'amour voilà en gros le contenu de ce livre.

 

Aux déçus du film je ne saurais que conseiller de regarder ce bon vieux "9 semaines 1/2" et pour les déçus du livre qui s'attendaient à une exploration "approfondie" des déviances sexuelles les plus inavouables je les orienterais, par exemple, vers " Onze milles verges" de Guillaume Apollinaire.

8 mai 2015

Halloween

Director's-Board@LowCinéma

 

 

 

 

Halloween

 

Bon je sais j’ai déjà fait la critique d’ « Halloween, 20 ans après » ce film immonde qui me laissera toujours un goût amer dans la bouche et pourtant quelques jours après (et pas 20 ans) je reviens avec une nouvelle adaptation du tueur masqué d’Haddonfield.

                                                                                                                                                                                                                            Je vous explique donc pourquoi…

 

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Dans l’univers du 7ème art il existe des exercices simples comme celui qui consiste à prendre un concept qui fonctionne et a l’épuiser jusqu’au bout en le retournant dans tous les sens possible (voir la carrière de Luc besson…) et d’autres beaucoup plus périlleux parmi lesquels l’adaptation d’une œuvre majeur de la littérature, l’adaptation d’un jeu vidéo ou encore le remake.    

C’est bien-sûr à ce dernier que nous allons nous intéresser.

Le Remake est donc quelque chose de très compliqué à réussir, le cahier des charges étant bien garni…                                                    

Dans un premier temps le réalisateur devra se poser la question de l’intérêt d’un remake.

Pourquoi je souhaite réadapter ce film ?

 Que puis-je lui apporter et comment mettre le tout en œuvre sans heurter les fans de la première heure mais en réussissant à attirer ceux qui n’auraient pas été attiré par l’original ?

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Malheureusement bien souvent ils préfèrent simplement se demander « Combien ça peut me rapporter».

Et au final on ne fait que reprendre l’histoire, en y ajoutant seulement une poignée de blondasses siliconées prêtes à hurler comme des truies qu’on égorge avant même d’avoir vu le psychopathe, une bande de Bad-boys bodybuildés en mode « c’est l’printemps et j’ai la sève qui monte », on actualise les fringues, la B.O, le décors et le tour est joué ! Le tout étant davantage destiné à des d’jeuns qui n’étaient même pas nés lors de la sortie de l’œuvre originale, du coup nos céréales killer en culottes courtes (Ados bouffeurs de pop-corn !) n’ont aucun mal à apprécier le résultat.

 On citera parmi les remake-killers le germanique Marcus Nispel, au départ spécialiste dans la réalisation de clips musicaux (Mylène Farmer, Billy Joël, Cher, Janet Jackson ou encore Georges Michael…)  qui en a peine une décennie a réussi le tour de force de foirer les remakes de Massacre à la tronçonneuse, Vendredi 13 et Conan le barbare (excusez du peu…) par un évident manque de respect des oeuvres originales et  une méconnaissance du genre …

Alors quand le nom de Rob Zombie a été annoncé pour être aux commandes de la réinterprétation du chef d’œuvre de John Carpenter mon sentiment était partagé car pour oser s’attaquer ( !) a « Halloween », a première vue, il faut être sacrement dérangé car c’est prendre le risque de se faire gentiment  redécorer le fondement de font en comble par l’un des plus grand psychopathe de l’histoire du 7ème art, j’ai nommé Michael Myers ! Partagé aussi car un gus dont ce n’est pas le métier à la base pour diriger un tel chantier bah ça foût un peu les boules quand même…          

Mais d’un autre côté j’adore Zombie, ses deux premiers longs métrage étaient plutôt bons et par-dessus le marché ils s’inscrivaient plutôt dans le style « old-school » des Craven, Hooper ou bien…….Carpenter.

 

Le Michael Myers enfant, interprété par le jeune Daeg Faerch est à mes yeux bien plus terrifiant que celui de Carpenter, FearFragments.com classe d’ailleurs sa performance comme N°2 des enfants diaboliques au cinéma.                                                                                                  

L’interprétation du Michael Adulte est confiée à Tyler Mane ancien catcheur aux mensurations herculéenne (2m03 pour près de 150 Kg) dont le rôle le plus notable est celui de Dent de Sabre dans le premier X-men.                                                                                                                      

Le Dr Samuel Loomis, jadis campé par Donald Plaisance est ici joué par  Malcolm McDowell,  l’inoubliable Alex DeLarge d’Orange Mécanique.            

Enfin Scout Taylor-Compton endosse celui de Laurie Strode…

 

La première partie du film nous montre Michael encore enfant, un enfant quelque peu perturbé au sein d’une famille loin d’être une famille modèle un beau père qui est un chômeur alcoolique et violent, une mère strip-teaseuse trop souvent absente, une sœur aînée qui déteste et méprise Michael et une petite sœur qui n’est encore qu’un  bébé. Michael est bien-sûr le souffre-douleur de presque tout le monde  mais à côté de ça il passe son temps caché derrière des masques et à torturer et tuer toutes sortes d’animaux…….jusqu’à ce qu’il franchisse le pas un soir d’Halloween et qu’il ne trucide une partie de sa famille.

Il est alors interné en hôpital psychiatrique et c’est là qu’il fera la connaissance du Dr Loomis...

Après une demi-heure en forme de préquelle c’est là que Zombie décide de vraiment revenir au remake et de suivre la trame du film de Carpenter.

Mais même si dans un premier temps ce retournement nous laisse K.O voir sur notre faim, au final nous ne pouvons que saluer cette maîtrise scénaristique incroyablement géniale.

Rob Zombie rend hommage à son maître tout en y apportant sa touche personnelle sans jamais dénaturé  l’œuvre originale. On se met alors à rêver d'un Rob Zombie justicier, venant venger Leatherface et Freddy Krueger tout deux violés par Nispel.

3 mai 2015

The Last Man On Earth

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The Last Man On Earth

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Une série se passant dans un univers post apocalyptique ça vous tente ?

J'ai déjà une idée de votre réponse...  

 - "Et l'originalité elle est où ?"  

 - "Entre les séries du style The Walking Dead, Z Nation ou Révolution et les films comme Je Suis Une Légende, La Route ou World War Z , on a eu notre dose, merci"  

 - "J'ai envie de rire un peu pour changer alors les scénarios catastrophe très peu pour moi !"

Vous n'auriez pas tort si je vous proposais là une énième histoire de zombies.                                                       Ou encore une de ces oeuvre sensée nous faire prendre conscience que nous avons franchis le point de non-retour depuis un moment et que nous devons nous préparer a ce genre de catastrophes afin de minimiser leur impact et ne pas reproduire les erreurs du passé. 

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Une catastrophe comme celle de 2001 où sans crier garde des millions de personnes ont foncé dans les salles obscure afin de découvrir le Block-buster de l'année... "The Fast And The Furious"...

14 ans après nous en subissons toujours les conséquences... Magazines de tuning, émissions tv traitants du sujet, films surfant sur la vague, voitures aux couleurs plus improbables les unes que les autres et par dessus le marché, défigurées a vie. Mais le pire reste les dégâts irréversibles causé sur le cerveau des fans, eux, qui sont persuadé qu'il s'agit bien d'une oeuvre cinématographique.

Enfin bref...Je m'égare un peu là alors revenons a cette nouvelle série...

Loin de surfer avec la mode zombie ce nouveau programme de la FOX se déroule en 2020 après le passage d’un virus mortel. Phil Miller (interprété  par Will Forte, ancien pensionnaire du Saturday Night Live) est le dernier homme sur Terre.                                                                                                                                                                           Les premiers épisodes nous offrent des grands moments de n'importe quoi et le pire c'est que ça fonctionne !               Sa façon très personnelle de jouer au bowling, sa piscine à Alcool, sa piscine toilettes ou encore ses soirées au bar avec ses "amis".

Bien-sûr très vite on découvre que Phil n’est pas le dernier être humain au monde et c'est là toute la subtilité de ce titre "The last MAN on earth" Il est en faite la dernière incarnation du mâle, un couillon ne pensant qu’à se nourrir, prendre du plaisir et détruire mais qui sans femme pour le guider se retrouve émasculé et peine a survivre car il est incapable de se débrouiller par lui-même . 

Un essai d’ores et déjà transformé puisque la FOX a annoncé le renouvellement du show pour une seconde saison et c'est une excellente nouvelle tant ce programme a du potentiel.

2 mai 2015

Halloween 20 ans après, 17 ans après ...

Director's-Board@LowCinema

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Halloween 20 ans après, 17 ans après ...

1998, la France monte sur le toit du monde du football, l'hexagone découvre la Zizoumania...

Outre-Atlantique c'est Michael Myers, amateur de football peut-être, qui choisi cette même année pour revenir faire des misères a sa frangine.

En grand amateur de cinéma et de films d'horreur je me précipite pour voir Laurie Strode affronter une nouvelle fois son psychopathe de frère.
Steve Miner le réalisateur a convié tout le gratin des jeunes acteurs en vogue de l'époque Josh Hartnett ( The Faculty), Michelle Williams (Dawson) et LL Cool J (L'enfer du dimanche) mais le casting ne masquera pas un scénario proche du néant et seule la belle Jamie Lee Curtis s'en sort avec les honneurs...

2015, malgré le mauvais souvenir que m'a laissé ce film je retente l'expérience ...

Ce nouveau visionnage ne fera que confirmer le premier et me confortera dans l'idée de toujours me fié à ma première impression!

Tous les clichés du genre sont là,

les victimes qui se cachent dans des endroits improbables, qui lorsqu'ils réussissent enfin a sonner le vilain pas beau de l'histoire restent comme des cons a attendre qu'il reprenne ses esprits, les voitures qui ne démarre pas jusqu'à ce que monsieur le détraqué arrive à leur porté, etc...

Non vraiment la seule véritable victime de Michael Myers ce soir, c'est moi ...

Ça m'apprendra !!!

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2 mai 2015

My name is Mond.....Ray-mond* !!!

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Le premier billet de ce blog sera en faite une vieille critique que j'avais publié sur facebook au soir du premier match de l'équipe de France lors de la coupe du monde de Football 2010 en Afrique du sud. 

 

My name is Mond.....Ray-mond* !!!

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Il est environs 22h30 quand not' Raymond national entre en scène...
La conférence de presse d'après match est toujours un grand moment avec le sélectionneur tricolore toujours capable de sortir un lapin d'son chapeau ! 
Un peu à l'image de l'interview qui suivit la défaite face à l’Italie significative d'élimination lors de l'Euro 2008, ce soir-là l'agent triple zéro réalise son tour de force le plus mémorable en demandant Estelle en mariage...

Mais revenons à nos moutons ou plus précisément à nos chèvres...
A première vue l'a pas assisté au même match que moi l'Raymond y a qu'à voir sa bobine réjouie pour m'en convaincre, à moins qu'il aille réussi à s'glissé un p'tit lecteur mp4 et ce soit matté "La cité de la peur" en lousdé....What else ? J’vous l'demande...


Que nenni ! L’a regardé l'match jusqu'au bout l'Raymond et le moins que l'on puisse dire c'est qu'la séance l'a fait "grave kiffé sa race" comme disent les d'jeuns....hein ? ...ils disent plus ça ?.....ils disent "c'était trop dar"
Ok alors revenons dare-dare motus a la joie du "Blue-Ray" comme diraient nos amis rosbifs et une fois n'est pas coutume il a vu pleins d'choses positives ce soir.
Alors ok nous aussi on a vu des trucs positifs, par exemple y avait moins de vuvuzela que lors du match d'ouverture, au pays du rugby les frappes de Gourcuff sont loin d'être ridicules (bon ok ici c'est du foot mais bon j'ai dit "j'trouve des trucs positifs" alors là j'fais l'max !!!), Abou Diaby la surprise de Raymond est une bonne surprise, les français ont maitrisé la possession ( bon c'est vrai a 60 mètres du but Albi céleste y a pas foule non plus, hein...), enfin comme la France a réussi à faire match nul et que dans l'autre match Mexicains et Bafana-bafana partagent les points aussi, ce résultat n'est finalement pas un si mauvais résultat que ça.

Mais bon... devons-nous pour autant sauter au plafond et nous réjouir de la prestation tricolore ?
Car franchement n'en déplaise a Raymond la copie rendu par ses protégés est bien terne.
Pas d'envie a part peut être celle de ne pas perdre, aucuns fond de jeu digne de ce nom (sauf si on estime que faire circuler le ballon a 60 mètres du but d'une équipe regroupée dans ses 30 derniers mètres en soit un...), Un Govou qui est un peu à l'équipe de france 2010 ce que Dhorasoo fût à celle de 2006, sauf qu'aujourd'hui Raymond n'a même plus honte de faire jouer sa mascotte.
Gignac qui entre a 5 minutes de la fin alors qu'Anelka a été à la rue durant 85 minutes
Bref du grand Raymond...
Je ne parlerais même pas du délit de sale gueule pour Malouda qui paie cash sa franchise envers son sélectionneur...

Malgré tout après ce match beaucoup de français semblent rassurés......à moins qu'ils soient tout simplement soulagés...
Malgré tout avec ce match Raymond nous a permis de vérifier ce vieil adage qui dit "Faute de grives, on mange des merles"

M'inspirant d'une célèbre phrase du très regretté Michel Colucci je dirais qu'après ce match la France est un peu coupé en deux...espérons que nous ne finirons pas pliés en quatre...

 

L'homme à la veste avec les manches qui s'attachent dans l'dos, votre fidèle serviteur.......Lenny bar

 

*With l'accent so british dans l'texte...

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