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Quand Lenny se fait critique...
8 mai 2015

Halloween

Director's-Board@LowCinéma

 

 

 

 

Halloween

 

Bon je sais j’ai déjà fait la critique d’ « Halloween, 20 ans après » ce film immonde qui me laissera toujours un goût amer dans la bouche et pourtant quelques jours après (et pas 20 ans) je reviens avec une nouvelle adaptation du tueur masqué d’Haddonfield.

                                                                                                                                                                                                                            Je vous explique donc pourquoi…

 

halloween2007sj

Dans l’univers du 7ème art il existe des exercices simples comme celui qui consiste à prendre un concept qui fonctionne et a l’épuiser jusqu’au bout en le retournant dans tous les sens possible (voir la carrière de Luc besson…) et d’autres beaucoup plus périlleux parmi lesquels l’adaptation d’une œuvre majeur de la littérature, l’adaptation d’un jeu vidéo ou encore le remake.    

C’est bien-sûr à ce dernier que nous allons nous intéresser.

Le Remake est donc quelque chose de très compliqué à réussir, le cahier des charges étant bien garni…                                                    

Dans un premier temps le réalisateur devra se poser la question de l’intérêt d’un remake.

Pourquoi je souhaite réadapter ce film ?

 Que puis-je lui apporter et comment mettre le tout en œuvre sans heurter les fans de la première heure mais en réussissant à attirer ceux qui n’auraient pas été attiré par l’original ?

halloween-2

 

Malheureusement bien souvent ils préfèrent simplement se demander « Combien ça peut me rapporter».

Et au final on ne fait que reprendre l’histoire, en y ajoutant seulement une poignée de blondasses siliconées prêtes à hurler comme des truies qu’on égorge avant même d’avoir vu le psychopathe, une bande de Bad-boys bodybuildés en mode « c’est l’printemps et j’ai la sève qui monte », on actualise les fringues, la B.O, le décors et le tour est joué ! Le tout étant davantage destiné à des d’jeuns qui n’étaient même pas nés lors de la sortie de l’œuvre originale, du coup nos céréales killer en culottes courtes (Ados bouffeurs de pop-corn !) n’ont aucun mal à apprécier le résultat.

 On citera parmi les remake-killers le germanique Marcus Nispel, au départ spécialiste dans la réalisation de clips musicaux (Mylène Farmer, Billy Joël, Cher, Janet Jackson ou encore Georges Michael…)  qui en a peine une décennie a réussi le tour de force de foirer les remakes de Massacre à la tronçonneuse, Vendredi 13 et Conan le barbare (excusez du peu…) par un évident manque de respect des oeuvres originales et  une méconnaissance du genre …

Alors quand le nom de Rob Zombie a été annoncé pour être aux commandes de la réinterprétation du chef d’œuvre de John Carpenter mon sentiment était partagé car pour oser s’attaquer ( !) a « Halloween », a première vue, il faut être sacrement dérangé car c’est prendre le risque de se faire gentiment  redécorer le fondement de font en comble par l’un des plus grand psychopathe de l’histoire du 7ème art, j’ai nommé Michael Myers ! Partagé aussi car un gus dont ce n’est pas le métier à la base pour diriger un tel chantier bah ça foût un peu les boules quand même…          

Mais d’un autre côté j’adore Zombie, ses deux premiers longs métrage étaient plutôt bons et par-dessus le marché ils s’inscrivaient plutôt dans le style « old-school » des Craven, Hooper ou bien…….Carpenter.

 

Le Michael Myers enfant, interprété par le jeune Daeg Faerch est à mes yeux bien plus terrifiant que celui de Carpenter, FearFragments.com classe d’ailleurs sa performance comme N°2 des enfants diaboliques au cinéma.                                                                                                  

L’interprétation du Michael Adulte est confiée à Tyler Mane ancien catcheur aux mensurations herculéenne (2m03 pour près de 150 Kg) dont le rôle le plus notable est celui de Dent de Sabre dans le premier X-men.                                                                                                                      

Le Dr Samuel Loomis, jadis campé par Donald Plaisance est ici joué par  Malcolm McDowell,  l’inoubliable Alex DeLarge d’Orange Mécanique.            

Enfin Scout Taylor-Compton endosse celui de Laurie Strode…

 

La première partie du film nous montre Michael encore enfant, un enfant quelque peu perturbé au sein d’une famille loin d’être une famille modèle un beau père qui est un chômeur alcoolique et violent, une mère strip-teaseuse trop souvent absente, une sœur aînée qui déteste et méprise Michael et une petite sœur qui n’est encore qu’un  bébé. Michael est bien-sûr le souffre-douleur de presque tout le monde  mais à côté de ça il passe son temps caché derrière des masques et à torturer et tuer toutes sortes d’animaux…….jusqu’à ce qu’il franchisse le pas un soir d’Halloween et qu’il ne trucide une partie de sa famille.

Il est alors interné en hôpital psychiatrique et c’est là qu’il fera la connaissance du Dr Loomis...

Après une demi-heure en forme de préquelle c’est là que Zombie décide de vraiment revenir au remake et de suivre la trame du film de Carpenter.

Mais même si dans un premier temps ce retournement nous laisse K.O voir sur notre faim, au final nous ne pouvons que saluer cette maîtrise scénaristique incroyablement géniale.

Rob Zombie rend hommage à son maître tout en y apportant sa touche personnelle sans jamais dénaturé  l’œuvre originale. On se met alors à rêver d'un Rob Zombie justicier, venant venger Leatherface et Freddy Krueger tout deux violés par Nispel.

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